Un avant-goût du nouveau spectacle d’Amélie les Crayons à Trégueux ce vendredi

« C’est un spectacle issu du livre-disque « La bergère aux mains bleues » qu’on a sorti en 2020. C’est une histoire de la même famille que les contes traditionnels. Il s’agit d’une bergère avec ses moutons, ça se passe au bord de la mer, sur une île, et sur la mer aussi. Avec sa famille, elle va vivre des aventures, ils vont franchir des épreuves. Il se passe un événement qui va faire basculer la vie des personnages, et donc ils vont devoir se dépasser, grandir, trouver des solutions pour pouvoir affronter les épreuves que la vie met sur leur route. »

Sur le livre-disque, on retrouve de nombreux invités. Comment avez-vous mis ça en scène, puisque c’est un peu l’objet de cette résidence ?

« Sur le livre-disque, chaque comédien représente un personnage. Là, on est trois sur scène, donc c’est un challenge, effectivement ! C’est très intéressant parce qu’on est confronté à plein de questionnements, à savoir comment raconter l’histoire. C’est un peu comme si on allait vous chanter des chansons mais on vous raconte l’histoire qu’il y a autour pour comprendre tout le cheminement. Ce sont des musiciens sur scène. »

Ce sont des musiciens avec qui vous avez l’habitude de travailler ?

« Pas du tout ! Pour l’occasion, j’ai choisi de travailler avec des musiciens bretons : Stéphane Le Tallec et Alicia Du Coustel. Il y a beaucoup d’instruments sur le plateau, de la harpe, des guitares, des flûtes, du piano, des percussions, on chante tous les trois, et on raconte l’histoire. Le spectacle commence par « Nous allons vous raconter l’histoire de la bergère aux mains bleues », c’est tout simplement comme ça qu’on s’y prend pour pouvoir vivre cette histoire avec le public ! »

Votre environnement, la Bretagne, ont-ils inspiré cette histoire ?

« Ce n’est pas moi qui ai écrit le texte à l’origine, mais un ami, Pierre-Luc Granjon. Nous, on a fait une adaptation avec le metteur en scène Thierry Romanens. Donc ça se passe au bord de la mer, on est dans des paysages irlandais, il y a des moutons, ça peut être en Bretagne, en Irlande, on ne sait pas trop, mais c’est très inspiré des côtes bretonnes. Et comme les musiciens ont une culture des musiques traditionnelles, les choses sont un peu orientées vers là. »

C’est donc une étape de travail que vous proposerez vendredi…

« Oui, c’est quelque chose qui n’est pas du tout fini, il y a plein de choses qu’on n’a pas rodées, on aura probablement encore des feuilles à la main ! C’est le principe. Et ça s’adresse à tous les publics, à partir de 7 ans, parce qu’il y a des choses qui peuvent faire peur à des plus petits. »

Pratique