Les Pin-ups de Mars 2013
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Miss Mars 2013 : Olga Kurylenko dans A la merveille
Née le 14 novembre 1979 à Berdiansk (Ukraine),
de son vrai nom Olga Konstantinovna Kurylenko et de nationalité française.
Après le divorce de ses parents, elle emménage avec sa mère dans un logement qu’elles partagent avec ses grands-parents, son oncle et sa tante.Soucieuse de donner une éducation artistique à sa fille, elle-même étant professeur d’art, la mère d’Olga Kurylenko lui fait prendre des cours de danse classique et de piano alors qu’elle est toute jeune. De huit à treize ans, la petite Olga est ballerine. Très belle, elle attire l’attention d’un directeur de casting lors d’un déplacement en métro en compagnie de sa mère et entre dans le monde de la mode. De fil en aiguille, à partir de quinze ans, elle amorce réellement sa carrière de mannequin à Moscou.
Par la suite, Olga Kurylenko met le cap sur la France. La jeune Ukrainienne, apparemment très douée, n’a pas besoin de plus d’un semestre pour se sentir à l’aise dans la langue de Molière. Elle figure rapidement en couverture de grands magazines et prête sa silhouette à plusieurs marques prestigieuses : Darjeeling, Kenzo, Helena Rubinstein … Olga se sent d’ailleurs si bien en France qu’elle acquiert en 2001 la nationalité française.Parallèlement à sa profession de mannequin, l’ambitieuse Olga Kurylenko prend des cours de théâtre. Ce qui, additionné à son physique avantageux, lui ouvre les portes du septième art. C’est ainsi qu’en 2005 elle fait sa première apparition cinématographique dans le long-métrage français intitulé L’Annulaire. Un film de Diane Bertrand, où elle tient le premier rôle. La réalisatrice fut particulièrement inspirée puisque pour ce rôle, Olga Kurylenko est récompensée du Prix de la Meilleure Actrice au Festival de Brooklyn.
Après une première expérience cinématographique aussi encourageante, la mannequin poursuit l’année d’après, en 2006, dans Paris je t’aime de Vincenzo Natali. C’est le titre d’une série de dix-huit courts-métrages. Elle apparaît dans l’un des épisodes, intitulé Quartier Madeleine, aux côtés de l’acteur Elijah Wood. La même année, au petit écran, on peut la voir dans Le Porte Bonheur.En 2007, après avoir joué dans Le Serpent d’Éric Barbier, elle prend part à plusieurs projets. On peut citer le thriller de John Beck Hofmann, Tyranny, mais aussi sa figuration dans la publicité à succès de la marque de café Carte Noire, ainsi que sa présence dans la série Suspectes, dans laquelle elle incarne le rôle d’Eva Pires aux côtés des actrices Karina Mombard, Élodie Frenck et Ingrid Chauvin. Mais l’évènement le plus important de l’année 2007 pour Olga Kurylenko reste sans doute sa participation à l’adaptation cinématographique du jeu vidéo culte Hitman. Un film dont elle partage l’affiche avec Timothy Olyphant, Robert Knepper et Dougray Scott.
L’année 2008 est dans la continuité de la précédente. La nymphe ukrainienne multiplie les projets. Tout d’abord, elle s’implique dans une autre adaptation de jeu vidéo au grand écran : Max Payne, du réalisateur John Moore, où elle incarne Natasha. On la retrouve aussi dans le film À l’est de moi de Bojena Horackova. Pour parfaire son image internationale, Olga Kurylenko participe à Quantum of Solace avec Daniel Craig et Gemma Arterton, le 22e épisode de la série des James Bond. Olga Kurylenko est devenue l’égérie de la marque Kenzo et a figuré dans le clip de la chanson Love’s divine de Seal.Pour ce qui est de sa vie privée, la jeune femme se marie une première fois à l’âge de 21 ans avec le photographe français Cédric van Mol, avec qui elle divorcera au bout de cinq ans. En 2006, elle épouse Damian Gabrielle Neufeld, un industriel américain dont elle se sépare un an plus tard.C’est sous la houlette de Neil Marshall que Olga Kurylenko tourne en 2010, dans le péplum Centurion au côté de Michael Fassbender. L’année suivante, en 2011, elle est engagée par Roland Joffé pour jouer dans There be dragons, un biopic consacré au fondateur d’Opus Dei.
Par la suite, en 2012, le public peut la retrouver dans la série Magic City mais également au générique du film The Expatriate au côté d’Aaron Eckhart. Cinéma toujours, elle est aussi à l’affiche de La Terre Outragée, puis quelques mois plus tard, dans le Seven Psychopaths de Martin McDonagh, elle donne la réplique à Colin Farrell, Woody Harrelson, Abbie Cornish, Michael Pitt et Christopher Walken. En 2012 elle rejoint également les tournages des films A la Merveille de Terrence Malick et Oblivion de Joseph Kosinski, deux films en salles en 2013.
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Miss N.2 : Virginie Efira dans 20 ans d’écart
Née le 5 mai 1977 à Bruxelles (Belgique).
Après avoir étudiée le latin, les mathématiques et les sciences sociales, Virginie Efira entre à l’Institut national supérieur des arts du spectacle et ensuite au Conservatoire pour faire du théâtre. Mais Virginie Efira est d’abord recrutée en 1998 par Club RTL, une chaîne du groupe belge TVi SA (RTL Group, groupe à qui appartient M6) pour la présentation de l’émission pour jeunes Mégamix(devenue par la suite Fan Club). En septembre 2002, RTL-TVi lui propose la co-animation, avec Frédéric Herbays, des quotidiennes et des primes de la Star Academy made in Belgium, puis de A la recherche de la nouvelle star belge.
A l’occasion d’un casting pour la météo, Virginie Efira est repérée par la petite chaîne française qui monte M6. Rapidement, elle est propulsée comme la figure du divertissement de la chaîne. Son énergie et son image de rigolote, alliées à une plastique sans failles, font très vite d’elle l’atout charme de M6. Et en effet, quelques jours après ce fameux casting, elle co-anime en 2003 la finale de l’émission de télé-réalité Opération Séduction, puis elle présente notamment le grand zap,Follement Gay, Absolument 80/90, le Grand piège ou encore Drôles d’équipes.Avant de remplacer Benjamin Castaldi à la présentation de Nouvelle Star à l’issue du départ de ce dernier pour TF1, elle présente, toujours sur M6, l’émission Classé confidentiel. Ponctuellement, elle continue de présenter des émissions en Belgique, sur RTL-TVi. En juin 2008, elle quitte M6 et signe avec Canal + pour animer Canal presque en collaboration avec Ahmed Hamidi, un ex-auteur des Guignols, et Omar et Fred du SAV des émissions.
Mais son départ de M6 n’est pas anodin. Elle cherche à changer de voie et souhaite devenir comédienne. Déjà en 2000, Virginie Efira participe, aux côtés de Patrick Ridremont à l’émissionNight Shop pour une courte séquence humoristique pour la chaîne Canal+ Belgique. Sa carrière de comédienne se poursuit en 2004, avec le doublage de Jennifer Love Hewitt dans Garfield le film (puis dans Garfield 2 deux ans plus tard). Elle tourne ensuite dans le court métrage Africains poids moyens, un film belgo-congolais de Daniel Cattier, présenté l’année suivante au 15ième festival du cinéma africain. En 2005, elle fait également le doublage de Piper dans le film d’animation Robots et joue ensuite dans une pièce de théâtre en Belgique, Pour ses beaux yeux, de René de Obaldia au théâtre Valette.
En 2006, M6 lui consacre une série, qui ne durera que deux saisons et dans laquelle elle joue son propre rôle : Off Prime, créée par l’équipe de Kaamelott, mini série de M6, dans laquelle elle joue aussi la femme de Bohort durant deux épisodes. La même année, elle tourne également pour la même chaîne le téléfilm Un amour de fantôme, avec Bruno Putzulu. Dans la fiction Off Prime, Virginie Efira joue sous son propre nom mais sans raconter sa vie. La série, pourtant très bien interprétée et avec beaucoup d’autodérision ne fait pourtant pas l’unanimité. En 2008, elle est prête à nouveau sa voix pour Max and Co de Samuel Guillaume et Frédéric Guillaume.…
A propos de Le siffleur, de Philippe Lefebvre, dans lequel elle joue aux côtés de François Berléand et Thierry Lhermitte, elle confie : « mon personnage est un peu à l’image de sa tenue, avec cette exubérance de la bimbo. Elle en rajoute toujours. J’aime bien jouer ce genre de personnage ». Ce premier rôle au cinéma, lui fait également dire dans une interview à Paris Match, qu’elle renonce définitivement à l’animation télé, « a moins d’avoir cinq enfants qui n’aient plus rien à manger ».Mais cette situation n’est pas prête d’arriver puisqu’à partir de 2010, Virginie enchaîne les rôles au cinéma. Ainsi, le public peut la retrouver à l’affiche des films L’Amour c’est mieux à deux, Kill Me Please, La Chance de ma vie, Mon pire cauchemar ou encore Hénaut président. Forte de ces expériences, elle continue son petit bonhomme de chemin en 2013 dans Cookie, Dead Man Talking et surtout dans le film 20 ans d’écart qui connait un joli succès en salles. Cette année-là, elle donne également la réplique à Atmen Kélif, Gérard Depardieu et Edouard Baer dans Les Invincibles et à François Cluzet dans En Solitaire.
En 2000, Virginie rencontre Patrick Ridremont. Le couple se marie en 2002 mais finit par divorcer en 2005. Néanmoins, les deux ex ont gardé de bonnes relations puisque Virginie a depuis tourné dans le film Dead man talking de Patrick. Après une courte relation avec un musicien nantais rencontré lors de l’émission Nouvelle Star, Virginie Efira s’est mise en couple avec l’acteur Mabrouk el Mechri. Ensemble, ils donnent naissance à une petite fille, Ali, le 24 mai 2013.
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Miss N.3 : Edwige Fenech dans Ton vice est une chambre dont moi seul est la clé
Née le 24 décembre 1948 à Bône (devenu Annaba) (Algérie).
Que savons-nous d’Edwige Fenech ? À part quelques rares informations sans grand intérêt, peu de choses. Elle est née un 24 décembre 1948 à Bône (Annaba) en Algérie, de père français d’origine maltaise et d’une mère supposée italienne de Tunisie. Attirée par le monde du spectacle, elle commence à participer à des manifestations publiques dès l’âge de 13 ans en s’inscrivant dans des concours de beauté. Pendant une édition du Festival de Cannes, elle est invitée à concourir à l’élection de Miss France et gagne le titre.
Elle commence sa carrière cinématographique dans un film du réalisateur français Norbert Carbonnaux sorti en 1967: « Toutes folles de lui » aux côtés de Robert Hirsch (dialogues de Michel Audiard – musique de Serge Gainsbourg). Elle interprète le rôle de « Gina » une des call-girls figurantes. Aujourd’hui, avec le recul, ce premier film laisse entrouverte une fenêtre qui augure de la suite de sa carrière: d’intelligence vive, et d’humeur raffinée, mais face à un scénario assez pauvre, voire grossier, Edwige Fenech semblait avoir réuni les ingrédients qui devaient la confiner dans un genre superfétatoire alors qu’elle avait les qualités et une personnalité suffisamment fortes pour prétendre à beaucoup mieux.
Suite du Portrait de l’actrice
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Miss N.4 : Simone Simon dans Tous les biens de la terre
Née le 23 avril 1910 à Marseille, Bouches du Rhône (France),
décédée le 22 février 2005 à Paris (France).
La vie de Simone Simon commence déjà par un mystère. Elle est née un 23 avril, mais 1910 ou 1911 ? À Marseille ou à Béthune ? Les sources varient. Ce qui est certain, c’est qu’elle vint au monde dans une famille aisée. Son père était un ingénieur français, et sa mère, une Italienne, tenait le foyer. Mais pas pour longtemps. Quand Simone fêta ses trois ans, ses parents se séparèrent. La petite fille partit vivre avec sa mère, qui refit rapidement sa vie. La famille reconstituée posa ses valises à Madagascar, puis Berlin, avant de déménager à Budapest et enfin Turin.
Adolescente, Simone travailla comme mannequin et dessina même des robes. Artiste dans l’âme, elle étudia le chant et s’essaya à la chanson (http://www.youtube.com/watch?v=vXRWZFY6-J8 et http://www.youtube.com/watch?v=aV8dRf60_Kg). En 1931, Victor Tourjansky, un réalisateur russe émigré en France, la remarqua à Paris, à la terrasse du Café de la Paix. Il lui proposa son premier (petit) rôle dans « Le chanteur inconnu ». Elle tourna de nouveau avec lui en 1935 dans « Les yeux noirs », avec Jean-Pierre Aumont. Mais c’est le film « Lac aux Dames », de son amant Marc Allégret, qui apporta le succès à la jeune femme en 1934. Devenue une valeur sûre du cinéma français, elle fut qualifiée de « sauvage tendre ». Tout un programme… un peu abscons !
Darryl Zanuck, président de la Twentieth Century Fox, remarqua sa beauté et lui proposa de tenter sa chance à Hollywood. Mais ce séjour se transforma un fiasco. Simone ne maîtrisait pas bien la langue de Shakespeare, avait un accent trop marqué, et les films qu’on lui proposait ne la mettaient pas en valeur. Sans oublier quelques sautes d’humeur qui déplaisaient aux réalisateurs… Ce séjour américain fut principalement marqué par une série de mini-scandales dans la vie privée de l’actrice, qui firent le bonheur des feuilles de chou spécialisées dans les ragots. En outre, d’autres actrices hexagonales déjà installées en Amérique, comme Annabella, l’épouse de Tyrone Power, lui faisaient de l’ombre.
Décidée à reprendre sa carrière en main, Simone regagna la France. Sage mouvement : Jean Renoir la voulait dans « La bête humaine » (1938) (http://www.youtube.com/watch?v=HBLe_J0P7vI), d’après Émile Zola. Elle y interpréta le rôle de Séverine Roubaud. Pourtant, quand la Seconde Guerre mondiale éclata, Simone reprit le chemin d’Hollywood, bien déterminée cette fois à connaître le succès. Son intuition fit merveille : elle incarna Belle dans « The devil and Daniel Webster », de William Dieterle (1941), et surtout la Serbe maléfique et possédée Irena Dubrovna dans le célèbre film fantastique de Jacques Tourneur, « La féline » (1942), autrement dit « Cat people » (voici la bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=0ADPSaybusM). Dans ce film, elle se transforme en panthère (voyez cette scène dite « de la piscine » : http://www.youtube.com/watch?v=cKWp2ixW5vs). Pour la petite histoire et les fans de technique cinématographique, ce film a introduit « l’effet bus », visant à conclure une scène à la tension croissante par une brusque décharge. Ce gimmick a été repris dans nombre de films d’horreur ou à suspense depuis.
Sans doute à l’aise dans son costume de panthère, Simone récidiva deux ans plus tard dans « La malédiction des hommes chats » (« The curse of the cat people »), de Robert Wise et Gunther von Fritsch, reprenant le rôle d’Irena, mais cette fois en tant que fantôme. À l’issue du conflit mondial, Simone rentra en France, cette fois pour de bon, où après quelques films, elle choisit de mener une carrière sur les planches, dans les années 1950. Sa dernière apparition sur écran date de 1973, dans « La femme en bleu » de Michel Deville. Jamais mariée et restée sans enfant, Simone Simon est morte de causes naturelles le 22 février 2005 à Paris. Si elle n’a pas rejoint le cimetière des éléphants, celui des félins l’a sans doute accueillie à pattes ouvertes.
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Source : Toutleciné
RETOUR AUX FILMS DU MOIS DE MARS 2013
Edwige FENECH
Actrice et productrice italienne
Née le 24 décembre 1948 à BONE (Algérie)
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Biographie : Que savons-nous d’Edwige Fenech ? À part quelques rares informations sans grand intérêt, peu de choses. Elle est née un 24 décembre 1948 à Bône (Annaba) en Algérie, de père français d’origine maltaise et d’une mère supposée italienne de Tunisie. Attirée par le monde du spectacle, elle commence à participer à des manifestations publiques dès l’âge de 13 ans en s’inscrivant dans des concours de beauté. Pendant une édition du Festival de Cannes, elle est invitée à concourir à l’élection de Miss France et gagne le titre.
Elle commence sa carrière cinématographique dans un film du réalisateur français Norbert Carbonnaux sorti en 1967: « Toutes folles de lui » aux côtés de Robert Hirsch (dialogues de Michel Audiard – musique de Serge Gainsbourg). Elle interprète le rôle de « Gina » une des call-girls figurantes. Aujourd’hui, avec le recul, ce premier film laisse entrouverte une fenêtre qui augure de la suite de sa carrière: d’intelligence vive, et d’humeur raffinée, mais face à un scénario assez pauvre, voire grossier, Edwige Fenech semblait avoir réuni les ingrédients qui devaient la confiner dans un genre superfétatoire alors qu’elle avait les qualités et une personnalité suffisamment fortes pour prétendre à beaucoup mieux.
Toujours la même année (1967) ainsi que la suivante, elle enchaîne avec Josef Zachar et Guido Malatesta dans une comédie et un film d’aventures plutôt légers, entendez « déshabillés », révélant de sa personne des formes avantageuses qui furent extrêmement bien perçues par un public italien qui commence, à cette époque, à voir apparaître sur les grands écrans des films dits « sexy ». Son engagement d’actrice de genre « érotique » commence en 1969 avec « Top Sensation » d’Ottavio Alessi pour exploser dans les années 1975-80 avec deux autres charmantes comparses, Rosalba Neri et Ewa Aulin, dont les scènes firent couler beaucoup d’encre pour pas grand chose, en Italie notamment.
Dès lors, une foule de réalisateurs désireux de faire éclore pleinement le genre « érotique » ne s’adresseront pratiquement plus qu’à elle et à l’autre très charmante actrice du genre, Laura Antonelli. Elle sera souvent en tête de casting certes, mais d’autres réalisateurs, tels que Mario Bava et Ugo Toggnazi – dans « Cattivi pensieri » “Qui chauffe le lit de ma femme ?” (1976) où elle interprète le rôle de la vraie-fausse femme infidèle en laissant planer un suspens extraordinaire jusqu’au bout – où encore le réalisateur Umberto Lenzi, dans « La grande bataille » aux côtés d’Henry Fonda, tenteront plus tard de la mettre en valeur dans des registres plus complexes.
Mais l’image du « symbole sexy » lui colle à la peau et bien que les scénarii soient désespérément « creux », Edwige Fenech captive, elle fascine un certain public par sa seule présence à l’écran non pas seulement parce qu’elle se déshabille rapidement et sans la moindre gêne, mais parce qu’elle sait exprimer un jeu sensuel intérieur qui n’est pas moins qu’un fantasme authentique attendu par le spectateur qui n’a cure des dialogues. Sa grande force fut sans doute de ne pas être tombée dans la facilité qui conduisit sa consoeur allemande, Karin Schubert (La Folie des grandeurs, avec De Funès et Montant) à l’industrie pornographique germanique.
Elle ne travailla quasiment pas sous la direction de réalisateurs français en dehors de Carbonnaux, François Legrand et Philippe Clair et là encore, dans des films où sa vraie personnalité d’actrice resta bridée dans des comédies « loufoques » et frustrantes qui la confineront en France, à un anonymat quasi définitif.
Au début des années 1970 et sur un plan plus personnel, elle épouse le producteur italien Luciano Martino (à ne pas confondre avec le réalisateur Sergio Martino avec lequel elle tournera plusieurs films) et dont elle divorcera plus tard pour épouser Luca Cordero de Montezemolo. Ce second mariage vers 1982, illustrera la fin de sa carrière d’actrice et le début d’une nouvelle carrière de productrice. En effet, la mode des films érotiques s’achevant et elle-même, moins demandée au début des années 1980, elle décide de tenter un passage à la télévision italienne dans des séries qui n’ont eu qu’un relatif succès. En 1988, elle fonde une société de production de téléfilms pour la télévision et elle a produit à ce jour, une vingtaine de bandes de bonne audience dont “Le marchand de Venise” de Michael Radford avec Al Pacino.
Avec le recul, le cinéphile ne peut rester que sur sa faim de réalisme face à cette actrice à la plastique superbe mais pour laquelle nous ne connaîtrons jamais avec certitude les limites de la véritable personnalité cinématographique. 80 films en quarante ans de carrière n’ont jamais fait un vedettariat sinon tout au moins, qu’esquisser la reconnaissance d’un genre “marginal” dans lequel elle a sans aucun doute donné le meilleur d’elle-même.
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Filmographie :
1967 – Toutes folles de lui de Norbert Carbonnaux avec Robert Hirsch
1967 – Au château des Dames, fais ce qu’il te plait… / Les vierges folichonnes de Josef Zachar avec Sieghardt Rupp
1968 – Samoa, régina della giungla (Samoa, fille sauvage) de Guido Malatesta avec Ivano Staccioli
1968 – Il figlio di Aquila Nera (Le fils de l’Aigle Noir) de James Reed avec Ingrid Schoeller
1969 – Susanna e i suoi dolci vizi alla corte del re (Oui à l’Amour, non à la Guerre) de François Legrand
avec Femi Benussi
1969 – Il trionfo della casta Susanna (Pour le Meilleur et pour l’Empire/L’auberge des plaisirs) de François Legrand avec Margaret Lee
1969 – L’uomo dal pennello d’oro (L’homme au pinceau d’or) de Franz Marischka avec Marcella Michelangeli
1969 – Top Sensation d’ Ottavio Alessi avec Rosalba Neri
1969 – Testa O croce (La Dernière Balle à Pile ou Face) de Piero Pierotti avec John Ericson
1969 – Desideri e voglie pazze di tre insazabili ragazze (Désirs et envies folles de trois insatiables filles/Les petites chattes sont toutes gourmandes) de Josef Zachar
avec Sieghardt Rupp
1969 – I peccati di Madame Bovary (Les péchés de Madame Bovary / La Bovary nue) de Hans Scott Schobinger
avec Peter Carsten
1969 – Mia nipote… la virgine (Ma nièce… la vierge) d’ Eberhard Schroeder avec Ruth Maria Kubitschek
1970 – Le Mans, scociatoroia per l’inferno (Le Mans, Circuit pour l’Enfer) d’ Osvaldo Civirani avec Lang Jeffries
1970 – Satiricosissimo de Mariano Laurenti avec Franco Franchi
1970 – Deserti di fuoco (Désert de feu) de Renzo Merusi avec Giuseppe Addobbati
1970 – Don Franco e don Ciccio nell’anno della constestazione (L’ année de la contestation) de Marino Girolami
avec Umberto D’Orsi
1970 – Cinque bambole per la luna d’agosto (Cinq filles dans une chaude nuit d’été) de Mario Bava avec Ira Fürstenberg
1971 – Le calde notti di Don Giovanni (Les amours de Don Juan / La vie sensuelle de Don Juan) d’Alfonso Brescia
avec Annabella Incontrera
1971 – Lo strano vizio della signora Wardh (L’étrange vice de Madame Wardh / Les folles nuits de Mme Wardh)
de Sergio Martino avec George Hilton
1972 – Perché quelle strane gocce di sangue sul corpo di Jennifer? (Les rendez-vous de Satan) de Giuliano Carnimeo
avec George Hilton
1972 – Quel gran pezzo della ulbada tutta nuda e tutta calda de Mariano Laurenti avec Umberto D’Orsi
1972 – Tutti colori del buoi (Toutes les Couleurs du Vice) de Sergio Martino avec George Hilton
1972 – Il tuo vizio e una stranza chiusa e solo io ne ho la chiave (L’Escalade de l’Horreur) de Sergio Martino
avec Luigi Pistilli
1972 – La Bella Antonia, prima Monica e poi Dimonia de Mariano Laurenti avec Riccardo Garrone
1973 – Anna, quel particolare piacere (J’aime un homme/L’emprise des sens) de Giuliano Carnimeo avec Ettore Manni
1973 – Le vedova inconsolabile ringrazia quanti la consolrarono (La veuve inconsolable) de Mariano Laurenti
avec Didi Perego
1973 – Quando le donne si schiamavano “madonne” (Quand les femmes s’appelaient “Dames”) d’Aldo Grimaldi
avec Don Backy
1973 – Giovanna coscialunga disonorata con onore (Mademoiselle Longues Cuisses) de Sergio Martino
avec Vittorio Caprioli
1973 – Fuori uno sotto un altro…arriva il passatore de Giuliano Carnimeo avec George Hilton
1974 – Innocenza e turbamento (La Belle et le Puceau) de Massimo Dallamano avec Vittorio Caprioli
1974 – La signora gioca bene a scopa? de Giuliano Carnimeo avec Didi Perego
1974 – Il suo nome Faceva Tremare – Interpol in allamre – Dio, sei proprio un padreterno! (L’Homme aux nerfs d’acier)
de Michele Lupo avec Lee Van Cleef
1975 – Il vizio di famiglia (Un vice de famille) de Mariano Laurenti avec Renzo Montagnani
1975 – 40 gradi all’ombra del lenzuolo (Sexe avec le sourire) de Sergio Martino avec Enrico Montesano
1975 – L’insegnante (La « Prof » donne des leçons particulières) de Nando Cicero avec Vittorio Caprioli
1975 – Grazie Nonna (Merci, Nonna/Ah ! mon petit puceau) de Franco Martinelli avec Valeria Fabrizi
1975 – Nude per l’assassino d’Andrea Bianchi avec Femi Benussi
1976 – La moglie virgine (La femme vierge) de Franco Martinelli avec Carroll Baker
1976 – La Pretora (On a demandé la main de ma soeur / Madame la Présidente est peu farouche) de Lucio Fulci avec Gianni Agus
1976 – La poliziotta fa carriera (Une flic chez les poulets) de Michele Massimo Tarantini avec Francesco Mulé
1976 – Cattivi pensieri (Qui chauffe le lit de ma femme?) d’ Ugo Tognazzi avec Ugo Tognazzi
1976 – La dottoressa del distretto militare (La « Toubib » du régiment) de Nando Cicero avec Carlo Delle Piane
1977 – Taxi girl (Le Bon, la Belle et le Truand) de Michele Massimo Tarantini avec George Hilton
1977 – La soldatessa alla visita militare (La « Toubib » aux grandes manoeuvres) de Nando Cicero et Luciano Martino avec Renzo Montagnani
1977 – La vergine, il toro e il capricorno (Lâche-moi les jarretelles) de Luciano Martino avec Aldo Maccione
1978 – La soldatessa alle grandi manovre (La « Toubib » prend du galon) de Nando Cicero avec Renzo Montagnani
1978 – Il grande attacco (La grande bataille) d’ Umberto Lenzi avec Henry Fonda
1978 – L’insegnante viene a casa (La « Prof » connait la musique) de Michele Massimo Tarantini avec Gisella Sofio
1978 – L’insegnante va in collegio (La « Prof » et les cancres) de Mariano Laurenti avec Lino Banfi
1978 – Amori Miei (Mes amours) de Steno avec Enrico Maria Salerno
1979 – Dottor Jekyll e gentile singora (Jekyll Junior) de Stefano Vanzina avec Paolo Villaggio
1979 – Sabato, domenica e venerdi (Week End à l’Italienne) de Pipolo, Sergio Martino, Franco Castellano et Pasquale Festa Campanile avec Milena Vukotic
1979 – La poliziotta della squadra del buon costume (La « Flic » à la police des moeurs) de Michele MassimoTarantini avec Lino Banfi
1979 – La patata bollente de Steno avec Renato Pozzetto
1980 – Il ladrone (Le larron) de Pasquale Festa Campanile avec Enrico Montesano
1980 – Io e caterina (Moi et Catherine) d’Alberto Sordi avec Alberto Sordi
1980 – Zucchero, miele e peperoncino (sucre, miel et piment) de Sergio Martino avec Pippo Franco
1980 – La moglie in vacanza…L’amante in città (Les zizis baladeurs) de Sergio Martino avec Barbara Bouchet
1980 – Sono fotogenico (Je suis photogénique) de Dino Risi avec Vittorio Gassman
1981 – Asso de Franco Castellano et Giuseppe Moccia avec Adriano Celentano
1981 – Zitto quand parli (Tais-toi quand tu parles) de Philippe Clair avec Aldo Maccione
1981 – Il ficanasso de Bruno Corbucci avec Pino Caruso
1981 – Cornetti alla crema de Sergio Martino avec Gianni Cavina
1981 – La poliziotta a New York (Reste avec nous, on s’tire) de Michele Massimo Tarantini avec Aldo Maccione
1982 – Sballato, Gasato, completament fuso de Steno avec Enrico Maria Salerno,
1982 – Ricchi, richissimi praticamente in mutande de Sergio Martino avec Pippo Franco
1982 – Il paramedico de Sergio Nasca avec Enrico Montesano
1984 – Vacanze in America de Carlo Vanzina avec Claudio Amendola
1988 – Un delito poco comune (Le fantôme de la Mort / Le tueur de la pleine lune) de Ruggero Deodato avec Donald Pleasence
2000 – Il fratello minore de Stefano Gigli avec Andrea Golino
2007 – Hostel, part II (Hostel, chapitre II) d’Eli Roth avec Laurent Gemran
2008 – Steno, genio gentile de Maité Carpio – Documentaire
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Plus de photographies : Listal : pictures and photos
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